Les obscurcissements du embarras
La gare était plongée dans une brume dense, un voile épais qui absorbait les sons et les lumières artificielles du quai. L’horloge suspendue au-dessus de une passerelle indiquait minuit, l’heure juste du départ du train. Le passager se tenait assuré, adoptant l’immense poste de travail d’acier inquiétant qui sifflait lentement, prêt